Après 7 ans de pratique de Qi-Gong

Cela fait déjà 7 ans que je pratique une fois par semaine, le mardi soir le QI Gong. J’ai testé et depuis je ne peux plus m’en passer.
J’avais à l’époque des douleurs articulaires diverses à l’épaule droite, au coude et à la nuque. Je n’ai plus de tendinites au poignée droit (manipulation quotidienne et professionnel de la souris).
Désormais, je suis aussi bien moralement que physiquement, j’ai moins de stress et je me sens moins fatiguée en fin de semaine, plus de zen attitude également.
Grâce à cette pratique régulière, il me semble que mon esprit est plus claire.
Je pratique un peu à la maison et de temps en temps au travail quand le besoin se fait ressentir.
Pour moi, il m’est indispensable de faire du QI GONG et de pratiquer le plus que je peux ET puis le groupe est sympathique et nous pouvons échanger librement nos ressentis.

Après 4 ans de Qi-Gong

Lorsque, sur les conseils d’une kinésiologue, j’ai voulu découvrir le Qi-Gong, j’ai eu la chance de profiter du démarrage de cette activité à L’Hay les Roses en même temps que Christine qui démarrait ses cours.
Si aux premières séances nous étions peu nombreux, parfois même seul, j’ai pu assez vite apprécier la présence d’un nombre de plus en plus grand de personnes. Egalement je suis passé d’une séance par semaine à deux puis trois ce qui s’est fait avec beaucoup de plaisir car rapidement je me suis rendu compte de l’importance de l’atmosphère ainsi crée mais aussi de l’amitié trouvée entre tous les participants.
Le Qi- Gong m’a énormément apporté tant sur le plan physique que mental. Moi qui avais sciatiques et lumbagos récidivants depuis plus de vingt ans, j’ai retrouvé une souplesse de mes vertèbres lombaires et cervicales ce qui fait que je n’ai plus la hantise de faire certains travaux et de pratiquer la randonnée pédestre que nous adorons avec mon épouse. Egalement j’ai retrouvé un bon équilibre par une meilleure souplesse de mes chevilles.

Il m’arrive quand même, après des travaux dans mon jardin ou le nettoyage des fenêtres de ma maison d’avoir mal au dos et (ou) aux cervicales, ou bien après être resté trop longtemps devant mon ordinateur ; alors il me suffit de faire quelques mouvements de Qi-Gong pour faire disparaître les douleurs et retrouver mon équilibre, par exemple :

  • La voie lactée.
  • Quelques mouvements de la 1ère méthode.
  • La tête de la grue et les cornes du dragon (au moins 20 fois mais surtout très lentement).
  • Pour le bassin, le mouvement en forme de 8 (pendant au mois 5 minutes).

Et après cela je retrouve mon bien être.

Pour le mental j’ai trouvé un plus grand calme mais je ne sais pas faire la part du Qi-Gong et de l’ambiance dans laquelle se déroulent les séances.
Je voudrais terminer en disant, que je regrette de ne pas avoir débuté beaucoup plus tôt, mais aussi que l’on peut pratiquer le Qi-Gong à tout âge ( j’ai 77,5 ans) que l’on soit homme ou femme (j’ai longtemps été le seul homme, depuis peu,2 ).
Merci Christine de m’avoir fait découvrir les bienfaits du Qi-Gong.
Robert DEMAY

Témoignage de Michèle

Je pratique le qi gong depuis 2007 et je ne pourrai plus m’en passer.
Je souffrais à l’époque de douleurs articulaires au niveau de l’épaule mais aussi de douleurs lombaires.Progressivement ces douleurs ont disparu avec plus de souplesse dans mes mouvements.
Comme tout à chacun des peines et des soucis familiaux ont perturbé mes nuits: difficultés d’endormissement, réveils nocturnes …
Avec la pratique du qi gong j’ai petit à petit appris à mieux gérer mes émotions au quotidien et à retrouver l’apaisement nécessaire à un meilleur sommeil.
Le qi gong du bien être porte bien son nom car c’est vraiment de bien être dont il s’agit après chaque pratique d’un cours.

Témoignage de Christine

Christine est atteinte d’une insuffisance rénale chronique depuis l’adolescence.
Elle a découvert le ZNQG en 2000 et l’enseigne actuellement (4 cours hebdomadaires). Elle dit avoir la pêche et n’être jamais fatiguée.
J: Christine peux tu décrire l’état dans lequel tu étais avant ta découverte du ZNQG?
C: J’étais tout le temps dans une fatigue extrême. J’étais d’ailleurs en invalidité.
J’ai l’habitude de me coucher tard vers 23H. Je me levais à 10H et devais me recoucher aussitôt après ma toilette et mon petit déjeuner. Je devais interrompre mes activités (ménage, ect..) par de fréquentes périodes de repos. Je faisais une longue sieste l’après midi, j’avais les jambes enflées, j’étais très essoufflée, oppressée par la montée des escaliers.
J: tu as découvert le ZNQG en 2000, comment es tu parvenue à pratiquer debout alors que tu étais si fatiguée?
C: j’ai commencé par des séances d’environs 10 minutes (ouverture et 1er enchaînement de la 1ere méthode) , je devais m’allonger ensuite. Puis progressivement en 2 à 3 semaines j’ai pu pratiquer la première méthode entièrement c’est à dire rester debout 20 à 25 minutes. Peu à peu j’ai augmenté la durée de ma pratique jusqu’à 2 à 3 heures par jour.
Je pratiquais surtout la 2 eme et la 3 eme méthode du ZNQG.
J: quelle amélioration , quel changement de ton état as tu observés au fur et à mesure de ta pratique du QG?
C: j’étais beaucoup moins fatiguée au réveil, je n’avais plus besoin de me reposer après le petit déjeuner, je pouvais pratiquer debout 2 à 3 heures le matin. Après une sieste d’une heure je n’avais plus besoin d’interrompre mes activités de l’après midi afin de me reposer. J’ai ainsi pu retarder de 1 à 2 ans le début des dialyses, ce qui étonnait beaucoup les médecins qui me suivaient à l’hôpital. Malheureusement en 2003 mon état de santé s’est dégradé à cause d’un choc émotionnel: j’ai perdu subitement ma mère.
J: tu as essayé de retarder autant que possible le début des dialyses au point que ton état a évolué et s’est compliqué d’un oedème pulmonaire. Raconte moi l’épisode du retour de Bretagne.
C: nous avions anticipé notre retour de vacances car j’étais très gênée par cet oedème pulmonaire: j’étouffais. Je devais dormir assise. Nous avons décidé de rentrer une nuit car mon état s’aggravait.
Jean-Pierre a dû s’arrêter 3 fois durant le trajet sur une aire d’autoroute car j’étouffais. J’avais besoin de pratiquer la 3eme méthode du ZNQG. Après les 4 mouvements de l’ouverture et ceux des 5organes,je n’avais plus d’essoufflement, nous pouvions reprendre la route. Puis de nouveau mon état se dégradait et….
J: tu n’as accepté les dialyses que 8 jours après cet épisode. Comment as tu vécu les jours de dialyse en comparaison des autres patients du centre de dialyse?
C: les autres arrivaient déjà très fatigués avant la séance, et les médecins disaient que pour le coeur une séance de 4 heures de dialyse équivaut à 4 heures de marathon. On peut évaluer l’épuisement consécutif à cet effort cardiaque. Les autres patients disaient dormir toute la journée suivant la dialyse. Quant à moi je prenais un repas et je pratiquais le qi gong pendant une heure et demie, puis me reposais une heure et reprenais mon activité quotidienne habituelle (aide aux sans abris). Le qi gong m’a permis de mener une vie quasiment normale, sans lui je serais devenue une épave.
 
J:en 2006 tu as pu participé à un stage de 8 jours de formation à Mâcon, stage organisé par la fédération de qi gong, comment l’as tu vécu?
C: c’était un stage intensif de 9 à 19 H, 8 jours pleins, dont j’ai dû m’absenter trois demi-journée pour mes séances de dialyse. J’ai pu suivre les cours théoriques normalement, j’effectuais les exercices comme les autres et j’ai rattrapé les cours que j’avais manqués, et le soir je pratiquais la 3 eme méthode du ZNQG pendant une heure.
J: tu as pu bénéficier d’une greffe rénale le 17 février 2009, comment cela s’est-il passé?
C: dès le 9 eme jour dans ma chambre à l’hôpital j’avais repris la pratique de la 1ere méthode. 15 jours après l’opération j’ai donné un cours de qi gong dans un gymnase pour remplacer une amie qui était en déplacement en province. Personne ne se doutait de mon état de santé. Un an près la greffe pour la première fois j’étais dans une forme exceptionnelle qui ne me quitte pas, depuis « la pêche! Jamais fatiguée!
J’enseigne le qi gong depuis septembre 2007.
J: en conclusion, un mot pour encourager les malades:
C: quand on est gravement malade, que l’on a le corps usé, il faut beaucoup de volonté pour pratiquer. Il faut de la persévérance, c’est nécessaire. Ce n’est pas facile, mais le résultat est fabuleux.
Témoignage de Christine.
Propos recueillis par Jeanine Israël.